mercredi 5 avril 2017

Pensées nocturnes

Cela fait 3 ou 4h que j'était dans mon lit et que je n'arrive pas à fermé l’œil. Je vois le temps qu'il me reste à dormir diminué et ça me stress et j'arrive encore moins à m'endormir. En fait, je gamberge trop.
Et me connaissant, à quoi je pense? Mon ex, bien entendu.^^
C'est marrant comme ça revient de manière automatique dès que je n'ai plus rien d'autre à penser. Dès que je n'ai plus l'esprit occupé par un quelconque hobby passager, je me remet à penser à elle. Je me demande comment elle va, ce qu'elle fait, si elle est toujours avec celui qui m'a remplacé, s'il prend soin d'elle...
Ouais, en fait, je m'inquiète. Et je me rend compte que je n'ai jamais cesser de l'aimer

Aujourd'hui, je n'ai toujours pas changer d'avis sur nous, je pense toujours que nous n'aurions pas pu continuer et qu'elle n'était pas celle avec qui j'aurais pu finir mes jours. Nous ne nous correspondions pas assez. Elle n'étais pas assez curieuse, à l'époque, alors que moi j'ai toujours eu une soif de connaissance et d'expériences inextinguible et ai toujours été très égocentrique... Il m'était impossible, par exemple, de regarder plusieurs fois le même film d'affiler, comme elle pouvait le faire des dizaines de fois, en boucle, toute la journée... J'avais trop besoin de changement en permanence, pour ne pas m'ennuyer. Ce n'est qu'un exemple, et je dois avouer qu'à l'époque, sa capacité à se contenter d'un univers aussi restreint me fascinait. Et moi, bêtement, j'avais tellement peur qu'elle ne m'aime plus si je sortait de cet écrin que je m'y était enfermé avec elle. Et à l'époque, je l'ai perçue comme un boulet. C'était MON boulet. Et attention, quand je dis que c'était mon boulet, je ne dis pas que c'était sa faute, et pour moi, ce n'est pas du tout péjoratif car c'est juste moi qui la voyait comme telle. C'est moi qui m'empêchait d'être moi-même, c'est moi qui ne disait jamais les choses comme je les pensait, qui m'empêchait de faire ce que j’aimais. C'est moi qui trainait ma propre patte. Elle, elle ne m'a jamais contraint, elle ne m'a jamais imposer quoi que ce soit. C'est bien moi qui choisissait de jouer aux jeux dont l'univers lui plaisait, d'entré dans son univers de poupées, de lapins, d'insectes et de Disneys. Moi qui m'empêchait de sortir avec mes copains parce que j'avais peur qu'elle m'en veuille si je la laissait seule. Et au final, c'est moi qui lui en voulais alors qu'en réalité, j'ai toujours fait mes propres choix. J'ai honte de l'avoir, à l'époque, pensée responsable des limites que je m'imposait moi-même. Je me rend compte, maintenant, avec le recul, que les seuls moments de notre histoire que je regrette sont les moments où je l'ai blessé...

Elle me manque et je me rend compte que chaque jour, j'espère pour elle. J'espère que sa vie se passe bien. J'espère qu'elle est en bonne santé. Que ça se passe mieux avec ses parents. Que ses frères et sœur vont bien. Qu'elle a une vie plus épanoui que la mienne...
Bref, je pense à elle, des fois.

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